En préambule, je dois avouer que cette appellation DA40 est une légère imposture et les amateurs éclairés auront vite fait de la débusquer. Des indices seront publiés ultérieurement pour en apporter la justification.
En attendant, il s'agit de la version luxe du Peugeot DA22 dont j'ai possédé deux exemplaires.On retrouve le cadre séparable en deux parties mais la transmission à pignon unique est remplacée par un moyeu Torpedo Duomatic offrant deux vitesses dont le changement s'opère par un coup de retro-pédalage.
Ce mini de 1969, toujours bien conçu, est assemblé avec des composants de qualité ; vif, maniable et confortable, l'enfourcher est un réel plaisir.
De plus, il est livré avec une peinture brun cuivré vraiment magnifique, plus rare que le blanc généralement répandu pour ce modèle.
Légère déception devant le chrome qui s'est détaché par plaques sur le guidon ; plutôt inhabituel pour la marque au lion.
La peinture du cadre est en très bon état mais celle du carter de chaine dégradée. Aussi je décide de la refaire. Après plusieurs tentatives - teinte RAL, savants mélanges, laque Sikkens sélectionnée dans un nuancier de 6300 références - force est de constater que le résultat n'est pas satisfaisant.
La magnifique dynamo JOS que j'ai déjà remarquée sur le DA22.
Au passage, il faut saluer l'extraordinaire longévité des pneus Michelin 20 pouces.
Cet extrait du catalogue Peugeot de 1969 met en évidence la transformation apportée au vélo. Soit, la suppression de l'étrier de frein arrière - avec son système sophistiqué de renvoi du câble - et son remplacement par un freinage avec le moyeu F&S Duomatic 102.
Ainsi, ce démontable se mute en un DA40/E, exporté vers des pays tels que les USA, Japon ou Allemagne.
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