C'est sans nul doute le modèle de vélo pliant - ou pas - incontournable des années 70, certainement le plus vendu. Facilement reconnaissable grâce à son cadre mono-poutre aux tubes ovalisés, il a été commercialisé de 1972 à 1983 (1984 en incluant la série junior).
La série la plus populaire est celle équipée de roues de taille 550 A, soit ETRTO 37-490 correspondant à du 22 pouces.
Le tableau ci-dessous retrace l'évolution des appellations commerciales durant cette décennie, avec une période faste de 1973 à 1977 où 8 versions différentes étaient proposées sur catalogue. Ensuite, la gamme se rétrécit pour être curieusement composée en début des années 80 de modèles dotés de moyeu à 2 vitesses (Shimano à l'examen du catalogue) ou de frein à tambour.
Sources : Cycles Rétro Peugeot - Cycles Peugeot et le plus exhaustif BikeBoomPeugeot
Un PNSA 22 plutôt basique - P comme pliant, 22 comme mono-vitesse - mais avec une couleur rouge rare et bien conservée. L'absence du feu arrière Soubitez Catalux 10 peut laisser penser qu'il est postérieur à 1976 mais celui-ci a été remplacé.
La remise en état d'un Peugeot NS est facile et agréable ; les composants sont de qualité et le montage soigné. Les pièces en acier inoxydable comme les garde-boue ou chromées comme la béquille et le pédalier résistent particulièrement à la corrosion.
Le PNSL 40 est le modèle haut de gamme, la 'routière grand luxe' selon le catalogue Peugeot. Il est aiséement identifiable par le porte paquet avant et les options suivantes : roue libre 5 vitesses et selle à ressort.
Encore une fois, et en raison de sa fragilité chronique, le feu arrière Catalux 10 a du être remplacé.
La taille du feu avant est réduite pour se loger sous le porte-paquet.
Les étriers de frein avant sont les efficaces Altenburger Synchron d’origine suisse. Nous verrons plus loin que le frein arrière est de conception Peugeot et particulière.
La manette Simplex de changement de vitesse, identique à celle montée sur les vélos de course, est fixée sur un collier inséré dans le jeu de direction.
Maintenant, un NSL 40 bleu métallique, version non pliante du vélo précédent. Il est paradoxalement plus facile de trouver un PNS, les acheteurs à l'époque préférant opter pour l'argument du faible encombrement du pliant. Pourtant, à mon sens, l'absence de charnière ne vient pas briser la ligne harmonieuse du cadre.
Il faut également noter la forme largement ouverte du guidon qui favorise la position de conduite extrêmement confortable du NS.
Petite autopsie du cadre afin de mettre en évidence les caractéristiques du vélo.
Zoom sur la plaque de renfort triangulaire du cadre et sur la platine supportant la fixation de la béquille. A noter, sous les bases arrières, les tasseaux pour les étriers de frein développés spécifiquement par Peugeot.
Ici, la forme particulière du triangle arrière constitué d'un tube cintré formant la base et le hauban.
Toutes les gaines (y compris le fil électrique de l'éclairage) cheminent à l'intérieur du cadre. Lors du démontage, ne pas oublier de laisser le câble ou la gaine en place, sous peine de vivre une expérience éprouvante pour les nerfs au moment de les enfiler.
Sur ce millésime, c'est le dérailleur Simplex SX100 T qui est monté, moins beau que l'habituel S005 Composite à capot rouge. Si Peugeot faisait confiance à Simplex, son concurrent Motobécane choisissait Huret pour équiper les modèles Progress .