Pour l'amateur de vélos pliants des années 70, les Peugeot ou Motobécane sont incontournables et ne déçoivent jamais par la qualité de leur conception et fabrication.
Je m'étais promis de dénicher un de ces pliants d'origine italienne dont le Dino reste la marque la plus connue.
Le vélo porte le nom de Raphaël Géminiani, coureur cycliste truculent des années 50, qui n'a jamais remporté le championnat du monde sur route comme le laisse faussement supposer les liserés arc en ciel ornant le sticker de cadre.
Pour un pliant, le vélo reste assez encombrant avec ses roues en 24" et son cadre fait en tubes acier de chauffage exige une bonne musculature à la manipulation.
'Luxe', 'Made in Italy', proclament fièrement les autocollants de cadre.
Cependant, malgré des heures de travail, la peinture et les chromes de qualité médiocre ne retrouvent pas leur lustre d'origine.
La conception est simplifiée à l'extrême ; pour preuve les leviers de frein directement soudés au guidon.
Le feu avant sur-dimensionné apporte un peu peu de charme au vélo.